mais aussi "impartialité, équité, arbitral, tyrannique, despotique, dictatorial, souverain, abuser,, impartial libre arbitre, inique",  le roi Salomon et Nicolas Poussin

Vous savez tous, qui êtes grands sportifs, ce qu’est un arbitre : c’est celui qui décide, de préférence en faisant preuve d’impartialité.

C’est à dire d’équité, en étant équitable, en ne favorisant aucune des deux équipes ou aucun des deux joueurs.

Cela signifie que le jugement arbitral – le jugement d’un arbitre- ne doit pas être arbitraire.
Une décision arbitraire est en effet un jugement qui ne dépend que de celui qui décide, sans tenir compte de raisons logiques ou justes.

C’est un mot à forte connotation péjorative, ainsi qu’en témoignent certains de ses synonymes : tyrannique, despotique, dictatorial, trois adjectifs dérivés de trois noms- tyran, despote, dictateur- désignant des souverains* qui abusent* de leur autorité.

Un bon arbitre doit donc, pour prendre des décisions impartiales- justes- conserver son libre arbitre, sa capacité à juger par lui-même.

Et, puisqu’il s’agit de jugement, évoquons un juge biblique célèbre, le roi Salomon, Souleyman dans le Coran, qui aurait eu avec la reine de Saba un fils, Ménélik 1^er, roi légendaire d’une dynastie qui devait régner 3000 ans sur l’Éthiopie.

Vous connaissez peut-être l’histoire ici illustrée en 1649 par le peintre français Nicolas Poussin : deux femmes se présentent à Salomon, avec respectivement deux enfants, l’un mort, l’autre vivant. Chacune prétend que l’enfant vivant est le sien. Pour les départager, Salomon ordonne de couper l’enfant en deux ! L’une est satisfaite mais l’autre préfère y renoncer  plutôt que de le voir mourir. Et c’est évidemment à cette dernière que Salomon accorde l’enfant.

Je vous laisse admirer le talent avec lequel le peintre a su restituer l'intensité dramatique de cette histoire.

*Souverain : roi.

Abuser de son pouvoir : l’utiliser de façon injuste, inique*.

Inique : injuste.